Les effets bénéfiques des corridors écologiques ne sont pourtant pas toujours simples à identifier en fonction du groupe étudié. Cependant, il est important de garder en tête toute la biodiversité dépendante de ces corridors (en dehors des mammifères les plus connu : chevreuil, hérisson…). Les oiseaux, qui profitent de ces couloirs pour se reposer, nidifier ou se nourrir, les végétaux dont certaines barrières trop large sont infranchissable, les arthropodes qui ne se déplacent que sur de courtes distances ou encore les insectes volants dont une autoroute chauffée par le soleil d’été peut devenir infranchissable à cause des courants thermiques.
La mise en place d’outils tels que les contrats vert et bleu, les schémas régionaux de cohérence écologique permettent de reconstruire ou assurer la pérennité des 3 types de corridors français (reliant les réservoirs de biodiversité) : les corridors linéaires (comprenant les haies, petits chemins, ripisylves…), les corridors discontinus ou « en pas japonais » (ponctuation d’îlots refuge, mares, clairières…) et les corridors paysagers ou « en zone » (différents types d’espaces vastes : champs, forêt, bocage…). Ces espaces peuvent servir en fonction de l’espèce, d’habitat permanent ou ponctuel (refuge), de couloir de circulation, mais également de barrière ou filtre naturel (exemple : une forêt stoppe l’avancée des espèces champêtres).
Vous l’avez compris, l’avenir d’une biodiversité préservée dépend des actions de chacun pour ainsi profiter égoïstement des services rendus par celle-ci tels que la qualité des eaux, la pollinisation, la fertilisation des sols… afin d’obtenir pour tous, le meilleur cadre de vie.