La clause sociale d’insertion professionnelle est un outil juridique susceptible d’être utilisé dans le cadre d’un contrat de la commande publique, elle permet de réaliser une politique d’inclusion dans l’emploi tout en répondant aux potentiels problèmes de recrutement. Dans le cas où le marché public comporte une clause sociale, une partie des heures générée par le marché public sera réservée obligatoirement à des personnes éloignées de l’emploi.
Ces personnes peuvent être :
L’article L.2111-1 du code de la commande publique impose au donneur d’ordre de définir ses besoins au regard des objectifs du développement durable, dont notamment l’insertion des personnes éloignées de l’emploi. L’introduction d’une clause d’insertion professionnelle permet de répondre à cette exigence, elle est parfois une condition sine qua non pour l’attribution du marché, elle peut également être un simple critère de choix de l’entreprise.
L’entreprise dispose d’une liberté dans les modalités de mise en œuvre de son engagement. Elle peut ainsi recourir à l’embauche directe, à l’embauche via une association intermédiaire, ou à une entreprise de travail temporaire d’insertion ou adapté.
Les 6 arrêtés du 30 mars 2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales (CCAG) des différents marchés publics (industriel, de travaux…) énoncent que l’entreprise doit être en mesure de transmettre les informations attestant qu’elle respecte la clause d’insertion sociale.
Pour ce faire, diverses pièces justificatives peuvent lui être demandées afin d’estimer la mise en œuvre effective de la clause d’insertion (attention, les éléments cités sont une liste non-exhaustive des éléments susceptibles d’être demandés) :
Ce suivi peut être réalisé en interne ou il peut être externalisé auprès d’une assistance à maîtrise d’ouvrage insertion ou d’un facilitateur.
S’agissant de la justification de la réalisation des heures d’insertion, l’entreprise transmet une attestation de la structure d’insertion ou de l’entreprise, mentionnant notamment le volume horaire d’insertion réalisé (mensuellement pour les marchés de travaux et trimestriellement pour les marchés de service).
Il est possible de mettre en place un « contrat aidé » conclu entre un employeur qui va percevoir une aide financière et un salarié qui va bénéficier d’une aide à l’insertion professionnelle. Le type de contrat est susceptible de varier selon le type d’employeur (Le CUI-CIE concerne le secteur marchand industriel et commercial tandis que le CUI-CAE s’adresse au secteur non marchand, public ou associatif).
Le contrat aidé est un contrat de travail dérogatoire au droit commun pour lequel l’employeur bénéficie d’aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l’embauche, d’exonérations de certaines cotisations sociales, d’aides à la formation.
Sources :
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